[AAA]Usage et Usagers

Coordination

Dossier coordonné par Gauthier Bolle et Enrico Chapel

Argumentaire

L’apparition de la notion de maîtrise d’usage et de celle d’assistance à maîtrise d’usage, dans le champ de l’habitat et de l’aménagement urbain, font émerger de nouvelles modalités de prise en compte des pratiques au sein des processus de conception[1]. En revanche, l’action du destinataire, de l’usager et la vie d’un édifice après sa livraison, largement abordées dans les études sociologiques et d’anthropologie de l’espace, nourrissent assez peu les récits des historiens ou des critiques d’architecture, souvent concentrés sur les caractéristiques du projet initial ou les intentions du concepteur. Pourtant, qu’il soit anonyme ou clairement identifié, l’analyse du rôle de l’usager dans l’élaboration, la transformation, l’appropriation voire la consommation d’un projet, éclaire d’un spectre large la genèse comme la réalisation de celui-ci et peut amener à relire les récits établis.

Certains travaux fondateurs exploraient, d’une part, la complexité du couple valeur d’usage/valeur d’échange dans la production de l’espace et, d’autre part, les opérations quotidiennes « multiformes, résistantes, rusées et têtues » des usagers[2]. Dans le champ de la recherche en architecture, l’espace domestique a constitué, à partir des années 1980, un support fertile d’investigation de ces aspects[3]. Toutefois, il n’est pas aisé de saisir, sur la durée, ses aspects pour ce qui concerne l’architecture, la ville ou le paysage. L’introduction de la théorie de la réception dans le champ de la recherche architecturale a élargi les focales d’études concernant la diffusion et l’appropriation des œuvres[4]. L’attention portée aux perceptions et cultures populaires du cadre de vie, distincte de la vision savante des concepteurs, ont également participé de ce mouvement[5]. Parallèlement, la participation des usagers à la conception architecturale et urbaine[6] a été étudiée et le champ des sciences sociales appliqué à l’architecture a éclairé les liens entre l’usager et son espace[7].

À l’instar du dossier n° 9-10, « L’Agence d’architecture (XVIIIe‑XXIe siècle) », examinant des conditions de travail souvent laissées dans l’ombre, ce dossier thématique propose de questionner la place des usages et des usagers dans les processus de conception, de réalisation, d’évolution et aussi d’évaluation des projets. Sans exclure les cas exceptionnels, il s’agit d’appréhender la construction de l’architecture et de la ville à travers l’analyse de terrains d’expériences ordinaires et si possible inconnus. Au travers de cet appel, nous invitons à considérer aussi cette question sur le temps long, en suscitant des contributions issues des différents champs scientifiques analysant l’architecture, la ville et le paysage. Il s’agit, dans une perspective transdisciplinaire, de croiser des approches historiques et sociologiques, en exploitant des sources nouvelles et en historicisant la question des usages. Il sera ainsi judicieux d’interroger la notion d’usager et du le vocabulaire qui l’accompagne, très vivaces dans les années 1970, dont il s’agit d’examiner les racines historiques et les évolutions contemporaines. Les auteurs inscriront leurs propositions au sein d’un ou plusieurs des trois axes de réflexions proposés. Leurs contributions pourront être de natures variées — études monographiques, études comparatives, réflexions théoriques — afin de dépasser les approches historiques ou critiques courantes en analysant la place des usages dans les processus de conception, de théorisation mais aussi d’appropriation de l’espace architectural et urbain.

Usages et usagers dans la production du cadre bâti

Dans cet axe, les contributions appréhenderont de quelle manière les acteurs de la production du cadre bâti mobilisent les usages pour concevoir l’architecture, la ville et le paysage. Le spectre des contributions possibles est large, depuis les situations où un concepteur synthétise en un dessin les usages, les résumant parfois en fonctions, ou lorsqu’il prône la participation, la coconception voire la co-production. Entre ces deux pôles, il s’agirait de cerner de possibles postures intermédiaires. Tout d’abord, qui est l’usager ? S’agit-il d’une donnée abstraite, d’un commanditaire institutionnalisé, un simple particulier, un inconnu au stade de la conception ? Selon les cas et selon les types de programmes considérés, son poids dans le processus de projet s’en trouve inévitablement modifié. Ainsi, comment les commanditaires et les concepteurs se rapportent-il à l’usager ? Comment l’usager lui-même structure-t-il son implication, comment exprime-t-il ses désirs lorsqu’il est un client du concepteur ? Quelles méthodes emploient les concepteurs pour l’impliquer au sein des démarches de projet ? Quels sont les dispositifs ad hoc qui sont imaginés ? Comment définissent-ils les usages potentiels de l’œuvre ? De quelle manière s’articule la dimension quantitative, mesurant des besoins, à une dimension plus qualitative, prenant en compte la pluralité voire l’indétermination ou l’évolution des usages à venir ?

De l’Advocacy Planning aux États-Unis à « l’architecture de la participation » des années 1970[8] jusqu’aux démarches actuelles de concertation, coconception ou d’habitat coopératif, quel est l’usager dont on parle dans chacun de ces cas ? Comment émergent et se positionnent aujourd’hui de nouvelles figures intermédiaires au sein des métiers du cadre bâti (médiations, assistance à maîtrise d’usage) ou comment se développent des postures qui transcendent les procédures établies ? Les auteurs sont invités à interroger les méthodes au filtre desquelles les pratiques d’usage sont saisies (relevés habités, vidéos, entretiens, concertations…). Plus largement, ce sont les systèmes de valeurs légitimant chaque démarche qui peuvent ici être questionnés. Comment, par exemple, les idéaux de la démocratie directe ou les enjeux écologiques renouvellent les méthodes associant l’usager au projet et à la gestion de l’espace ? Comment les approches techniques de la consommation énergétique sont articulées à ces démarches, par la prise en compte des modes de vie ou de consommation des usagers ?

Usages et usagers dans la théorie et la critique

Dans cet axe, nous proposons d’appréhender la place accordée aux usages et/ou aux usagers au sein de la théorie et de la critique architecturales voire d’un champ médiatique plus large. En 1970, Giancarlo De Carlo soulignait l’inadaptation d’une critique qui ignore l’architecture habitée, « comme si elle était un espace en puissance et non pas un lieu concret fait de matériaux et de gens liés par un rapport à la fois permanent et changeant[9] ». Et pourtant nombre de polémiques liées aux usages ont marqué la critique, la théorie et l’histoire. Les contributions inscrites dans cet axe pourront revenir sur certaines d’entre elles ou analyser la place faite aux usages dans les constructions savantes de l’architecture. On pourra développer cette enquête sur les théories en interrogeant l’enseignement et la recherche, en France et ailleurs, notamment depuis le tournant des années 1960 et 1970 et l’affirmation de pédagogies radicales[10]. Comment les perceptions et pratiques des usagers ont contribué au renouveau des approches et comment sont-elles convoquées aujourd’hui dans l’enseignement de l’architecture, de la ville et du paysage ?

Par ailleurs, comment intégrer dans le jugement critique une évaluation de la valeur d’usage au-delà de la seule perception esthétique ou fonctionnelle ? Pourront être abordées ici des politiques éditoriales, des expositions ou des ouvrages valorisant les usages ou plus largement s’appuyant sur la dimension sociale de l’architecture. Dans la lignée de dossiers antérieurs des Cahiers abordant la question des représentations, une place pourra être faite à l’analyse des stratégies narratives et des figurations convoquées dans ces perspectives de théorisation ou médiatisation (dessin, photographie, techniques audiovisuelles et numériques…). Enfin, comment la théorie de l’architecture s’appuie-t-elle sur d’autres champs de connaissances pour saisir cette question ? On connaît le lien établi par l’architecte Aldo Van Eyck avec les courants structuralistes et l’anthropologie. Il serait bienvenu de considérer ici l’évolution d’autres postures pluridisciplinaires au fil du temps.

Plus largement, il serait pertinent d’appréhender des critiques émanant de la sphère citoyenne au filtre de controverses qui ont entraîné une évolution des représentations et stratégies d’intervention sur l’espace. On pense ici, par exemple, aux associations de luttes urbaines, proches de celles nées à Bruxelles dans les années 1970[11]. Dans les situations contemporaines, comment évoluent ces positions au regard d’enjeux renouvelés en matière de citoyenneté, de patrimoine et d’environnement ? Comment ces mobilisations sont-elles appropriées, voire instrumentalisées à travers les discours médiatiques ou politiques ?

Perceptions, pratiques, détournements

Ce dernier axe interroge la réception de l’espace par les usagers, leurs points de vue et leurs actions. Les modalités sont nombreuses : appropriations, critiques, détournements, additions, transformations, démolitions… Il s’agit de questionner le devenir des projets une fois livrés. Qu’est-ce que l’usager dit de l’espace qui lui est destiné et qu’il pratique au quotidien ? Quelles stratégies d’occupation développe-t-il ? Comment transforme-t-il et recompose-t-il le projet ou la notion même de projet12 ?

On attend ici des contributions à la croisée du champ architectural et des sciences humaines pouvant rendre compte de la « parole habitante » et/ou des tactiques déployées par les utilisateurs pour adapter leur cadre de vie. L’objectif est de dépasser les seules réceptions savantes en problématisant les expériences de celles et ceux — non nécessairement initiés aux savoirs et techniques de la conception spatiale — qui produisent aussi des connaissances et structurent des organisations à l’échelle du logement, de l’espace public ou de la ville à travers leurs expériences de vie. On pense ici aux pratiques de chaque habitant mais aussi à celles des associations ou des collectifs d’habitants-usagers qui se multiplient ces dernières années dans la quête d’une participation accrue à la gestion responsable de l’environnement construit. Quelles connaissances et quels enseignements peut-on tirer de ces expériences ?

On pourra questionner les différents registres qui affectent les perceptions spatiales des usagers : confort, esthétique, ambiance, sens d’appartenance, durabilité, performance technique (thermique, énergétique) des bâtiments, etc. Qu’est-ce qu’assure l’accueil favorable d’un édifice ou d’un espace urbain par ses usagers ? Quels sont les éléments qui garantissent son habitabilité ? Il s’agit d’analyser plus largement l’habilitation des habitants à participer à l’appréciation et à la chaîne interprétative des œuvres, à partir d’exemples ordinaires ou plus valorisés par la presse professionnelle13. On pourra encore interroger les divers choix d’usage, dont on trouve des manifestations concrètes dans les modifications que les habitants apportent à leur environnement.

Aujourd’hui, tous les lieux de vie subissent de profondes transformations à la suite de la révolution numérique et pour répondre aux crises sanitaire et climatique. Les représentations et les pratiques des usagers s’en retrouvent immanquablement modifiées. Comment les habitants intègrent-ils ces enjeux et s’organisent-ils pour participer à la gestion efficace et durable du cadre bâti ? Développent-ils dans ce cadre des nouvelles compétences et prennent-ils en charge de nouvelles missions ?

Modalités de transmission des propositions d’articles

Les propositions d’articles complets seront envoyées par mail avant le 9 juin 2023 au secrétariat de rédaction des Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère : craup.secretariat@gmail.com Pour plus d’informations, contacter Aude Clavel au 06 10 55 11 36

Les articles ne doivent pas excéder 50 000 caractères, espaces compris. Langues acceptées : français, anglais.

Les articles doivent être accompagnés de :

  • notice biobibliographique entre 5 à 10 lignes (nom et prénom du ou des auteur(s), statut professionnel et/ou titres, rattachement institutionnel éventuel, thèmes de recherche, dernières publications, adresse électronique).
  • résumés en français et en anglais. 
  • 5 mots clefs en français et en anglais.
  • Le titre doit figurer en français et en anglais.

Instructions aux auteurs

1/ Règles générales

Italique : mots en langues étrangères par rapport à la langue utilisée, donc op. cit.ibid., cf., a prioria posteriori

Pas d’usage du gras (à l’exception des titres), ni de capitales (à l’exception du début des noms propres, des institutions, de l’usage des majuscules pour les titres en anglais, etc.).

2/ Corps du texte

Le texte doit être saisi dans le logiciel Word en Times New Roman, taille 12, interligne 1,5, sans mise en forme particulière, hormis les titres, intertitres, légendes et sauts de paragraphes.

3/ Citations

Les citations de moins de 3 lignes seront insérées dans le texte et mise entre guillemets.

Les citations de plus de trois lignes seront en retrait à gauche et à droite, de taille 10, et sans guillemets.

4/ Références bibliographiques

Les références bibliographiques seront regroupées par ordre alphabétique de nom d’auteur en fin d’article dans une section « Bibliographie », selon le modèle suivant :

Pour un ouvrage : Prénom Nom, Titre, Ville d’édition, Maison d’édition (Collection), année de publication, page. Pour un ouvrage : Prénom Nom, Titre, Ville d’édition, Maison d’édition (Collection), année de publication, page. Pour un ouvrage collectif : Prénom Nom et Prénom Nom (dir./coord./éds./etc.), Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page, ou Prénom Nom et al., Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page. Pour un chapitre d’un ouvrage collectif : Prénom Nom, « Titre du chapitre », dans Prénom Nom et Prénom Nom (dir./coord./éds./etc.), Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page. Pour un article de revue : Prénom Nom, « Titre de l’article », Titre de la revue, vol. /n° , date, page. Pour une référence électronique : Prénom Nom, « Titre de l’article », Titre de la revue, vol. /n° , date, [en ligne] [url], consulté le date.

5/ Illustrations, graphiques et tableaux

Les photographies et illustrations accompagnant le texte devront être numérisées en haute définition (300 dpi, 15 cm de long ou de large minimum) dans les formats Jpeg, Jpg, Png ou Tiff.

Les fichiers texte seront distincts des fichiers graphiques.

Les tableaux sont considérés comme des figures et doivent faire l’objet des mêmes consignes en matière d’intitulé de fichier, d’appel de figure, de format d’image, de taille d’image et de lisibilité.

L’auteur doit vérifier que les images/figures dont il n’est pas l’auteur sont libre de droits. Dans le cas contraire, il doit faire la demande auprès du propriétaire de l’image/figure avant de la soumettre à la revue.

Les illustrations, graphiques et tableaux doivent être légendés de manière spécifique : Le titre des illustrations, précédés de « figure [n] : » ou « Tableau [n] : » doit être placé au-dessus de l’illustration. La légende et les crédits (source, copyright, etc.) doivent être placés sous l’illustration, sur deux lignes distinctes.

Ligne éditoriale

Inscrits dans les champs de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, Les Cahiers se sont développés à l’origine dans les laboratoires des écoles d’architecture à partir des années 1970. La revue initie aujourd’hui une nouvelle formule en ligne : revue scientifique internationale, elle s’adresse aux communautés de recherche concernées par les transformations spatiales intentionnelles, quelles que soient les échelles. Les Cahiers visent à répondre aux intérêts et questionnements actuels, mais aussi à les renouveler, et ainsi ouvrir de nouvelles voies de recherche. Trois pôles de questionnement sont plus directement visés : l’un concerne spécifiquement le registre des théories, de manière à développer les échanges et les controverses entre théories du design, du planning, de l’architecture et du paysage. Un second pôle renvoie à la matérialité de la ville, aux savoir-faire constructifs impliqués dans la transformation spatiale, mais aussi à la dimension matérielle des phénomènes de transfert et de mobilisation, régulièrement analysés dans d’autres revues sous des angles a-spatiaux. Enfin, le troisième pôle interroge le projet et sa conception, qui occupe une place toute particulière dans les sciences et pratiques de l’espace (rôles performatifs des projets, théories de la pratique). Ces trois pôles appellent à des travaux pluridisciplinaires, préoccupés de tracer des explications approfondies des transformations des environnements construits à l’âge de l’anthropocène. La production scientifique attendue renvoie aux critères usuels d’évaluation en double aveugle par les pairs. Elle sera particulièrement attentive à l’enjeu des images et du visuel dans un domaine où l’iconique peut tenir lieu de discours.

Dossiers thématiques

Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère publient trois fois par an un dossier thématique composé d’une dizaine d’articles en français et en anglais, autour d’un thème prédéfini et problématisé.

Un appel à article est diffusé pour chaque dossier thématique. Les propositions d’articles peuvent être rédigées en français ou en anglais. Leur évaluation se fait en double aveugle.

Rubriques

La revue dispose de deux rubriques pour accueillir des articles au fil de l’eau, hors dossiers thématiques.

  • Actualités de la recherche : articles scientifiques issus de recherches en cours, comptes rendus de thèses et de HDR, recensions d’ouvrages, articles sur des sujets touchant à l’émergence de nouvelles thématiques et à l’évolution des modes d’action des chercheurs…
  • Matériaux de la recherche : rééditions de textes, traductions inédites d’articles en français, des matériaux relevant davantage de carnets de bord, carnets d’enquête en cours et qui reflètent l’activité des chercheurs dans leur condition contemporaine, entretiens avec des chercheurs, des praticiens et des acteurs investis dans la recherche.…

Les propositions d’articles peuvent être rédigées en français ou en anglais. Leur évaluation se fait en double aveugle.

Comité de rédaction

Rédacteur en chef Frédéric Pousin

  • Céline Barrere
  • Manuel Bello Marcano
  • Franck Besançon
  • Gaia Caramellino
  • Enrico Chapel
  • Benjamin Chavardes
  • Audrey Courbebaisse
  • Maxime Decommer
  • Anat Falbel
  • Yankel Fijalkow
  • Ralph Ghoche
  • Xavier Guillot
  • Caroline Maniaque
  • Roberta Morelli
  • Juilette Pommier
  • Frédéric Pousin
  • Paola Savoldi
  • Corinne Tiry-Ono
  • Andrea Urlberger

Secrétariat De Rédaction Aude Clavel

Notes

[1] Alain Vulbeau, « La maîtrise d’usage, entre ingénierie participative et travail avec autrui », Recherche sociale, vol. 209, n° 1, 2014, p. 62-75.

[2] Henri Lefebvre, Le Droit à la ville, Anthropos, Paris, 1968 ; Henri Lefebvre, La Production de l’espace, Anthropos, Paris, 1974 ; Michel De Certeau, L’Invention du quotidien, t. 1 « Arts de faire », Paris, Gallimard, 1990 [1981]).

[3] Anne-Marie Châtelet, Monique Eleb, Thierry Mandoul, Penser l’habité, le logement en question ?, Paris, Mardaga, 1988 ; Jean-Michel Léger, Derniers domiciles connus. Enquête sur les nouveaux logements. 1970-1990, Paris, Créaphis, 1990.

[4] Cahiers thématiques, n° 2 « La Réception de l’architecture », Lille, École d’architecture de Lille, 2002.

[5] Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, n° 15-16 « Savant, populaire », Paris, Éditions du Patrimoine, 2004.

[6] Peter Blundell Jones, Doina Petrescu, Till Jeremy (dir.), Architecture and Participation, Londres, Routledge, 2005 ; Paul Jenkins, Leslie Forsyth (dir.), Architecture, Participation and Society, Londres, Routledge, 2009 ; Agnès Deboulet, Héloïse Nez (dir.), Savoirs citoyens et démocratie participative dans la question urbaine, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013 ; Véronique Biau, Michael Fenker, Élise Macaire (dir.), Cahiers Ramau, n° 6 « L’implication des habitants dans la fabrication de la ville. Métiers et pratiques en question », 2013 ; Jeanne Demoulin, La Gestion du logement social. L’impératif participatif, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016 ; Jodelle Zetlaoui-Léger, « Urbanisme participatif », Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, 2022, [en ligne] [https://www.dicopart.fr/urbanisme-participatif-2022].Daniel Pinson, Usage et architecture, Paris, L’Harmattan, 1993 ; Marion Segaud, Anthropologie de l’espace. Habiter, fonder, distribuer, transformer, Paris, Armand Colin, 2007 ; Guy Tapie, La Culture architecturale des Français, Paris, Presses de Sciences-Po, 2018 ; Véronique Biau, Les Architectes au défi de la ville néolibérale, Marseille, Parenthèses, 2020.

[7] Paul Davidoff, « Advocacy and Pluralism in Planning », Journal of the American Institute of Planners, 31 (4), 1965, p. 331-338; Giancarlo De Carlo, L’architettura della participazione, Quodlibet, Macerata, 2013 [1972].

[8] Giancarlo De Carlo, « Il pubblico dell’architettura », Parametro, n° 5, 1970, p. 4-12.

[9] Anne Debarre, Caroline Maniaque, Éléonore Marantz, Jean-Louis Violeau (dir.), Architecture 68. Panorama international des renouveaux pédagogiques, Genève, MétisPresses, 2020 ; Beatriz Colomina, Ignacio G. Galan, Evangelos Kotsioris, Anna-Maria Meister (dir.), Radical Pedagogies, MIT Press/Cambridge Mass, 2022.Gaël Comhaire, « Activisme urbain et politiques architecturales à Bruxelles : le tournant générationnel », L’Information géographique, 2012, vol. 76, no 3, p. 9-23.

[10] Isabelle Doucet, « Intermède. Les artefacts architecturaux : faites entrer les acteurs ! », CLARA, 2015/1, n° 3, p. 143-144.

[11] Voir par exemple Philippe Boudon, Pessac de Le Corbusier, Paris, Dunod (Aspects de l’urbanisme), 1969. Voir aussi Marion Segaud, Esquisse d’une sociologie du goût en architecture, thèse de doctorat, université de Paris-X Nanterre, 1988.

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