[AAC] Appel à communications colloque Org&Co
Sens, sensible, insensé en communications organisationnelles
Avec le LERASS-CERIC – Les 29 et 30 avril 2024 – ITIC, Montpellier
Résumé de 5000 signes attendu pour le 20 décembre 2023
Le groupe d’études et de recherches Org&Co de la Société Française des Sciences de
l’Information et de la Communication (SFSIC) est dédié aux recherches sur la communication
des organisations dite, également, organisationnelle. Il propose régulièrement des colloques
et journées d’études, ouverts aux débats critiques et aux controverses qui questionnent les
transformations organisationnelles. Flexibilité, recompositions continues, externalisations et
impartitions de la production des biens et des services, basculement des logiques de
l’opération à des logiques processuelles… une diversité de phénomènes contemporains font
évoluer les pratiques professionnelles et invitent à questionner les communications à l’oeuvre.
Le LERASS (Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Sciences Sociales) est un laboratoire
pluridisciplinaire porté par trois établissements : l’université de Toulouse 3 – Paul Sabatier
(tutelle principale) et les universités de Toulouse 2 – Jean Jaurès et Paul Valéry de Montpellier
3 (tutelles secondaires). Sur Montpellier, les enseignants-chercheurs du LERASS sont réunis
au sein du Cercle d’Etude et de Recherche en Information-Communication (CERIC) –
contribuant à l’adossement à la recherche des masters portés par les départements
information-communication et information-documentation de l’ITIC (Institut des
Technosciences de l’Information et de la Communication). Dans une approche générale
compréhensive, les théories et les méthodologies qui y sont développées appréhendent les
phénomènes de construction, de gestion et de circulation du sens.
****
Argument du colloque
La mondialisation généralisée et les phénomènes associés de globalisation et de
multipolarisation, d’interconnexions et d’interdépendances, de numérisation ont complexifié
tout à la fois l’appréhension des sociétés contemporaines et leurs évolutions. Les grands défis
du XXIe siècle concernent désormais tant l’écologie, le climat, les mobilités et les énergies
que la santé, l’alimentation, le numérique ou encore la sécurité et les grands (dés)équilibres
internationaux. Ce contexte contraint l’ensemble des acteurs socio-économiques à une agilité
accrue, une identification quasi instantanée des opportunités et freins ainsi qu’à une prise de
décisions répondant aux injonctions de l’immédiateté et de l’efficacité mais aussi, parfois, à
de la résilience. Car depuis les années 1970, les organisations en général et les entreprises
en particulier agissent et participent à une concurrence à la fois nationale et internationale, à
une globalisation des secteurs d’activités, à une exigence financière croissante ainsi qu’à des
crises récurrentes (colloque Org&Co, Mons 2022). Engagées dans une quête continue de
productivité, ces organisations adaptent leurs structures et leurs formes.
Que ce soit pour comprendre, anticiper, agir, choisir, s’adapter, évaluer ou encore favoriser
une appropriation, la question du sens apparaît centrale pour les organisations. En leur sein,
les individus sont plus que jamais en quête de sens vis-à-vis des mutations de la relation
d’emploi, de la fragilisation des collectifs, des nouveaux modes de management, de
l’augmentation de l’intensité du travail dans des formes organisationnelles renouvelées, d’une
numérisation désormais généralisée. Les périodes de tensions, qu’elles soient propres à une
organisation ou à l’échelle d’une société (cf. les récents mouvements d’opposition au recul de
l’âge de départ à la retraite en France), démontrent que le travail demeure l’un des principes
fondateurs de la vie sociale. Elles mettent également en exergue une perte de sens, que ce
soit vis-à-vis de l’activité et du contenu-même du travail ou du rapport et de l’investissement
au travail ou encore des modes de management actuels qui prônent investissement total,
flexibilité, mobilisation.
La question du sens occupe, dès lors, une place importante dans les réflexions des
communicants. Le sens à “donner” aux “cibles” peut devenir un objectif premier. En “interne”,
il peut par exemple, s’agir d’un moyen pour engager et motiver les individus au travail, de
renforcer leur identification aux missions et objectifs de l’organisation, de favoriser l’adhésion
à ses objectifs et valeurs, de susciter la confiance. En “externe” le sens peut être mobilisé
pour différencier les offres de services ou de produits dans un contexte d’hyper-concurrence,
pour développer une image de marque susceptible de susciter un achat, développer une
identité propre, qui se veut crédible voire “authentique”, d’engager les parties-prenantes, de
valoriser un impact social. La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou encore la
création récente (en 2019) de la qualité de société à mission témoignent aussi de l’attention
portée à la “raison d’être” – traduite en engagements et en valeurs – des organisations.
C’est dans ce contexte que le groupe d’études et de recherches Org&Co propose de dédier
son colloque 2024 à une approche scientifique, distanciée et actualisée, sur les questions
du sens, ou plutôt des sens, du sensible, mais aussi de l’insensé – un impensable qui ne
parvient pas à faire sens – en communications organisationnelles.
La première difficulté est celle de la définition et du cadrage. En effet, au regard de
l’ancienneté des questionnements et de leur ampleur, une entrée par le « sens » a-t-elle
justement un sens en sciences de l’information et de la communication et singulièrement dans
le champ de la communication organisationnelle ? La polysémie du terme exige d’emblée la
prise en compte d’une pluralité de dimensions : capacités perceptives (les cinq sens) mais
aussi sensibilité et désir (plaisir des sens) ; faculté de jugement, de penser (homme ou femme
de sens) ; disposition à comprendre et à agir (avoir le sens de) ; direction (orientation
physique) ; la finalité ou raison d’être (axiologique) ; la signification ou l’interprétation
(symbolique, explicite, masquée…) qui ouvrent sur l’intelligibilité du monde, d’autrui.
Les sciences humaines et sociales, dans leur diversité et leur complémentarité, se sont saisies
de la question du sens ou de sa perte à partir de leurs visées et référents respectifs. C’est
ainsi, par exemple, que le politologue Zaki Laïdi proposait dans Un monde privé de sens
(1994), une analyse de l’ébranlement du système de valeurs et de pensée hérité des
Lumières, accompagné d’un déficit symbolique, d’une incapacité du politique à produire une
énonciation porteuse d’un projet – un monde, en somme, privé de finalité. Il observait
également une perte de centralité des institutions (Église, syndicats, associations …) « qui
peinent à produire un message capable de proposer une interprétation globale » (1994 : 735)
dans le contexte géopolitique conflictuel et fragmenté de la fin du XXe siècle. En philosophie,
la crise du sens de l’époque postmoderne (Mattei, 2006) implique de réinvestir le langage, le
sens des mots (tel celui de « courage ») au service d’une nouvelle ambition éthique.
En sciences de gestion et du management, la théorie du sensemaking (« fabrique du sens »)
de Karl Weick a largement contribué au développement d’une perspective constructiviste
intégrant les dimensions sociales, collectives et interactionnelles à partir desquelles du sens
émerge, se négocie et « s’enacte » de manière processuelle dans des prises de décisions et
des actions – contribuant ainsi à l’organisation en train de se faire. Bien que souvent réduite à
sa dimension cognitive et langagière, le sensemaking comporte une composante sensible et
émotionnelle que Weick lui-même invite à approfondir (2005). En effet, face à des situations
de forte incertitude et d’intelligibilité de situations équivoques, les interdépendances au travail
génèrent des attentes réciproques entre les individus qui sont (aussi mais pas seulement)
inscrites dans le registre socio-affectif. Ces travaux de Weick sont également mobilisés dans
les travaux scientifiques du champ de la communication organisationnelle.
De manière générique, ce champ s’intéresse aux dynamiques des « relations publiques », à
la fonction communication, aux stratégies de « gestion symbolique » visant à influencer les
publics, qu’ils soient citoyens, « consommateurs », « parties prenantes » ou encore
« collaborateurs », aux mises en signes d’un espace public marchandisé ou encore à la face
visible et « enchantée » des transformations profondes des systèmes de production dans
leurs dimensions technologiques, spatiales ou encore sociales. La communication apparaît
désormais constitutive d’une économie de services où l’orientation stratégique des flux
d’informations, la captation et l’exploitation des données sont au fondement de la génération
de valeur notamment par la prévision de l’agir humain. Algorithmes, « digitalisation »,
« plateformisation »… le sens des transformations organisationnelles contemporaines, voire
celui du travail, échappe désormais, pour une part, à celles et ceux dont les activités sont
pourtant soumis quotidiennement à leurs usages. La crise sanitaire mondiale et les
manifestations concrètes, souvent brutales, du changement climatique ont accéléré les
questionnements quant au système productiviste dominant. En témoigne, entre autres,
l’ouvrage Le sens au travail. Enjeu de gestion et de société (Commeiras et al., 2022).
Le prochain colloque Org&Co se propose dès lors de déplier les enjeux d’idéalité du sens,
d’explorer les matérialités (voire la corporéité) du sensible en organisations et à en cerner les
contours. Il peut également s’agir d’observer comment l’insensé peut y être convoqué ou s’y
insinuer, par exemple sous la forme des malentendus, des absurdités, des impensés ou des
intelligences artificielles. Les analyses pourront porter tant sur les tensions, complémentarités,
oppositions lisibles au prisme des communications organisationnelles entre le sens et le
sensible, entre le sens et l’insensé, entre le sensible et l’insensé que principalement sur l’une
des trois entrées proposées. Les futurs contributeurs et contributrices sont ainsi invité.e.s à
inscrire leur proposition dans l’un des quatre axes suivants qui structurent (sans exhaustivité)
des questionnements ouverts.
Axe 1 : Le sens – Coord. Marcela Patrascu
A l’heure de fortes mutations du travail en France mais aussi à l’échelle mondiale telles que
la généralisation du télétravail, le refus de plus en plus fort des « bullshit jobs » (Graeber,
2019), la multiplication des choix de carrières « descendantes » impliquant un métier manuel
ou alors du phénomène de « grande démission » (big quit ou great resignation aux Etats-
Unis), la question de la quête du sens (dans le travail et conjointement dans la vie) semble au
centre des préoccupations individuelles. Différents questionnements peuvent alors se poser :
comment comprendre ces phénomènes dès lors qu’ils ne se réduisent plus à une démarche
spirituelle individuelle mais prennent une dimension collective ? Comment le champ des
communications organisationnelles se positionne-t-il par rapport à ces phénomènes ?
Comment les professionnels de la communication accompagnent-ils le sentiment de
frustration ou d’épuisement des salariés liés à la dégradation ou la perte de sens ? Comment
font-ils face à l’évolution des attentes et de l’engagement /désengagement des salariés ?
Quels bilans pouvons-nous dresser des communications à l’oeuvre dans les dispositifs et
approches de RSE, « qualité de vie au travail », « bien-être au travail » ou prévention des
« risques psychosociaux » ? Y-a-t-il un réinvestissement de sens par le collectif ? Comment
la communication est-elle invitée à accompagner la mise en place des conditions de travail
créatrices de sens et avec quels (in)succès ?
Par ailleurs, les promesses émancipatrices associées au déploiement des pratiques de
développement personnel (eg. coaching, yoga, sophrologie….) se multiplient (Brunel, 2008) :
être davantage créatif, mieux gérer son stress, maîtriser ses émotions, se reconnecter avec
son « être profond », être résilient, développer son « plein potentiel » sur le plan personnel
mais aussi professionnel, etc. La recherche de sens devient alors un travail permanent de/sur
soi. Quels dispositifs info-communicationnels accompagnent la mise en place de ces
pratiques en organisations ? Comment les travaux en communications organisationnelles
appréhendent-t-ils ces mutations ?
Axe 2 : Le sensible – Coord. Fabienne Martin-Juchat
Malgré les nombreuses critiques faites à la généralisation des logiques marchandes, tous les
secteurs organisationnels, privé, public, associatif, dont les industries culturelles, créatives,
médiatiques sont désormais soumises aux mêmes règles de quantification de la performance,
de la productivité, de la rentabilité. L’instrumentalisation des affects à des fins de
communication est aussi devenu un enjeu de performance évaluable. Les dénonciations des
usages du corps en organisation comme ressource exploitable et exploitée et des
manipulations émotionnelles associées sont à la fois désormais classiques, récurrentes et
finalement peu constructives dans un contexte d’urgence de transformation des organisations.
Aujourd’hui, quelles communications organisationnelles sont à analyser pour comprendre les
techniques de mise en normes des sensibilités par des systèmes de signes de plus en plus
sophistiqués (dont l’usage des IA) ? Le travail – consubstantiellement « émotionnel » via la
capacité à maîtriser son corps au service d’une mise en scène souvent genrée – est-il
compatible avec l’émancipation attendue des travailleuses et travailleurs ? Dès lors, quelle
doit ou peut être la juste place du corps, des émotions, du sensible, de l’esthétique dans des
organisations confrontées aux enjeux de performance qui sont, paradoxalement, associés à
des stratégies de communications dites inclusives des variétés de cultures et de genres ?
Par suite, face à la rationalisation des systèmes d’évaluation, les enjeux de bien-être et de
prise en charge de la souffrance des salariés peuvent-ils être portés par les acteurs de la
communication préventive (santé au travail) eux-mêmes soumis à des injonctions
normatives ? Quels types de recherches partenariales peuvent accompagner ces enjeux a
priori contradictoires ? Est-il (encore) possible de recueillir du sensible, des mondes vécus au
travail / par le travail ? Est-il envisageable de développer des stratégies relevant d’une
écologie du geste au travail via des projets de coopération ? Enfin, les formes réinventées
issues de partenariats intégrant la spiritualité, le sensible, l’esthétique, l’art et la culture se
présentent-elles comme des alternatives ou bien sont-elles perçues comme une forme de
social-washing par les salariés ?
Axe 3 : L’insensé – Coord. Vincent Brulois
Au-delà du sens et du non-sens, se situe l’insensé, un impensable qui ne parvient pas à faire
sens. L’insensé, ce n’est donc pas simplement ce qui ne fait plus sens, c’est ce qui ne peut
pas être pensé, moins qu’un débordement du sens une absurdité en quelque sorte. A titre
d’illustration, deux entrées sont suggérées.
La pandémie de Covid-19 (2020-21) et le lot de mesures prises peuvent relever de cet
insensé. Lors du précédent colloque Org&Co à Mons (2022) des travaux montraient comment
les individus, dans ce contexte de crises, ont essayé de remettre du « sens » et du
« sensible » pour faire face à cet épisode « insensé » qui a pu provoquer de la sidération.
Cette pandémie a constitué une épreuve, obligeant certains à éprouver leur métier. S’il s’est
agi de communiquer pour trouver/co-construire (et non donner) du sens à l’action alors,
comment les communicants ont-ils été affectés ? Leurs pratiques de travail ont-elles
changées, transformant leurs relations aux autres ? Qu’est devenu le rapport aux dispositifs
info-communicationnels ? En quoi la capacité symbolique et transformatrice de la
communication a-t-elle été interrogée ? Les communications sont-elles devenues insensées,
à contresens des enjeux dont elles sont porteuses ? Enfin, les communicants sont-ils
désormais préparés à d’autres situations insensées, telles que, par exemple, le réchauffement
climatique ?
Une autre entrée suggérée concerne les potentialités de l’IA, dont celles de ChatGPT, qui,
depuis l’année dernière, interrogent diverses organisations (entreprises, collèges et lycées,
universités, ONG…). Certaines élaborent des chartes d’utilisation, d’autres annoncent d’oreset-
déjà des licenciements. Ce phénomène est à rapprocher de celui de la « plateformisation »,
d’Uber à ParcoursSup, qui a pu alimenter, à différents égards, l’insensé pour leurs
contributeurs et/ou utilisateurs. Quelles sont les appropriations de l’IA par les communicants ?
Quelles sont les conditions à réunir pour que l’insensé d’hier fasse sens aujourd’hui ?
Comment penser les insensés de demain et éviter l’incommunication ?
Axe 4 : Sens, sensible, insensé au prisme des épistémologies et
des méthodes (panels) – Coord. Valérie Lépine & Laurent Morillon
Si les contributions présentées dans les axes 1 à 3 n’excluent évidemment pas l’explicitation
des fondements théoriques et méthodologiques de la recherche, nous faisons le choix d’ouvrir
un espace dialogique dédié. L’axe 4 est ainsi consacré à des propositions de panels au
format atelier qui pourront se saisir des dimensions du sens, du sensible et/ou de l’insensé
pour en discuter les enjeux épistémologiques et les méthodes.
En contextualisant puis décrivant de manière systématique les épistémologies et/ou les
pratiques méthodologiques, il s’agira de porter intérêt à la science « en train de se faire », aux
procédés et dispositifs d’élaboration des connaissances, aux justifications de légitimation des
connaissances produites. L’introspection intellectuelle doit permettre de révéler, de manière
plus ou moins explicite, les croyances quant aux questions gnoséologiques, méthodologiques
et de validité des connaissances, ce qui fait la connaissance et sa valeur. In fine, la posture
réflexive sur les démarches de recherche est susceptible de faire émerger des problématiques
originales dans les rapports entre savoirs et pratiques. Ces réflexions seront appuyées sur
des exemples de terrain.
Les panels, au format atelier – favorisant donc avant tout les échanges – permettront de réunir
des chercheur.e.s présentant des travaux aboutis mais aussi celles et ceux qui souhaitent
soumettre à la discussion des défis méthodologiques ou théoriques restant à résoudre pour
des recherches encore en construction.
Modalités de proposition de communication
Quel que soit l’axe retenu, les propositions pourront être fondées sur des recherches
empiriques récentes et achevées. La pluridisciplinarité sera valorisée. Deux formes de
soumissions sont envisageables :
– Communication (Axe 1 à 3) : les propositions de 5 000 signes maximum (espaces
compris) comporteront un titre, l’axe retenu, trois mots clés, une synthèse et cinq à huit
références bibliographiques. Elles seront rendues anonymes. Sur un document distinct
et joint, les titres, axe et mots clés seront complétés d’une présentation du ou des
auteur.e.s (Nom, prénom, institution, laboratoire, courriel).
– Panel pour l’axe 4 : les propositions de 5 000 signes maximum (espaces compris)
comporteront un titre, l’axe retenu, trois mots clés, une synthèse de la thématique, cinq à
huit références bibliographiques, les noms et qualités des contributeurs.rices (idéalement
4 à 6 qui peuvent être issus des milieux académiques et/ou praticiens), les nom, prénom
et adresse de courriel du référent.
Dans les deux options, les propositions sont à envoyer au format Word (.docx) aux
responsables scientifiques :
Valérie Lépine – Université Paul Valéry – Montpellier3 : valerie.lepine@univ-montp3.fr
Laurent Morillon – Université des Antilles : laurent.morillon@univ-antilles.fr
ET déposées sur la plateforme dédiée à l’adresse suivante :
https://comorg24.sciencesconf.org
La sélection des propositions sera réalisée en double aveugle par les membres du comité
scientifique. Ces derniers pourront envoyer une proposition qui sera évaluée, elle aussi, en
double aveugle. Les critères suivants sont retenus :
– Apport scientifique et originalité de la contribution
– Explicitation convaincante des ressources théoriques mobilisées
– Exposition du design de la recherche et des méthodes utilisées
– Clarté du propos et qualité rédactionnelle.
Les actes seront publiés sur le site Org&Co. Un ouvrage collectif à partir de textes retenus par
un comité scientifique distinct de celui du colloque sera publié dans l’année qui suit.
Calendrier
Appel à communication : 9 octobre 2023
Envoi des propositions : 20 décembre 2023
Retour évaluation : 5 février 2024
Remise du texte complet (30 000 signes maximum incluant la bibliographie) : 15 avril 2024
Colloque : 29-30 avril 2024
Comités scientifiques
Responsables : Valérie Lépine, Université Paul Valéry-Montpellier 3 ; Laurent Morillon,
Université des Antilles
Comité scientifique du colloque
Baillargeon Dany, Université de Sherbrooke, Canada
Boivin Geneviève, Université de Sherbrooke, Canada
Brulois Vincent, Université Paris 13, France
Catellani Andrea, Université catholique de Louvain, Belgique
Chaudet, Bruno, Rennes 2, France
Collet Laurent, Université Paul Valéry – Montpellier 3, France
Cordelier Benoit, Université du Québec à Montréal, Canada
Cotton Anne-Marie, Artevelde Hogeschool, Belgique
David D. Marc, Université de Sherbrooke, Canada
Desmoulins Lucile, Université Gustave Eiffel, France
Domenget Jean-Claude, Université de Franche-Comté, France
Dumas Aurélia, Université de Clermont Ferrand, France
Foli Olivia, Sorbonne Université, France
Gallot Sidonie, Université Paul Valéry – Montpellier 3, France
Heid Marie-Caroline, Université Paul Valéry – Montpellier 3, France
Laborde Aurélie, Université Bordeaux Montaigne, France
Maas Elise, IHECS, Belgique
McAllum Kristie, Université de Montréal, Canada
Mignot Pierre, Université Paul Sabatier – Toulouse 3, France
Omrane Dorsaf, Université Paul Sabatier – Toulouse 3, France
Patrascu Marcela, Université de Rennes 2, France
Roginsky Sandrine, Université catholique de Louvain, Belgique
Comité scientifique de l’ouvrage
Alemanno Sylvie, CNAM Paris, France
Amsidder Abderrahmane, Université Ibn Zohr, Maroc
Andonova Yanita, Université Paris 13, France
Bencherki Nicolas, TELUQ, Canada
Bouillon Jean-Luc, Université de Rennes 2, France
Cooren François, Université de Montréal, Canada
Durampart Michel, Université de Toulon, France
Galibert Olivier, Université Bourgogne Franche Comté, France
Gardère Elizabeth, Université de Bordeaux, France
Grosjean Sylvie, Université d’Ottawa, France
Heller Thomas, Université de Lille 3, France
Lambotte François, Université Catholique de Louvain, Belgique
Loneux Catherine, Université de Rennes 2, France
Martin-Juchat Fabienne, Université Grenoble Alpes, France
Robichaud Daniel, Université de Montréal, Canada
Vasquez Consuelo, UQAM, Canada
Zacklad Manuel, CNAM Paris, France
Comité d’organisation
Responsable : Valérie Lépine, Université Paul Valéry-Montpellier 3
Marjorie Constantin-Mallet, Lucie Delias, Cécile Dupin, Nicolas Duraka, Marie-Caroline Heid,
Sidonie Gallot, Valérie Méliani – en cours de finalisation.
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