[AAC] ICA 2022

Appel à communications thématique

Le thème de la conférence ICA 2022 Un monde, un réseau‽ invite à réinventer la recherche en communication sur la mondialisation et les réseaux. L’utilisation du glyphe interrobang – une superposition des points d’exclamation et de ponctuation interrogative – cherche à simultanément célébrer et problématiser l’« unité » du thème.

On peut soutenir que rien ne célèbre plus «l’unicité» du monde que notre engagement existentiel envers la durabilité de notre planète. En effet, la photographie de marbre bleu de la Terre prise par l’équipage d’Apollo 17 en 1972 est l’une des images les plus reproduites de l’histoire. Dans d’autres domaines, « One World » reste un slogan contesté. Marshall McLuhan a évoqué des visions d’un « village global » dans les années 1960. Un rapport de l’UNESCO de 1980 intitulé « Plusieurs voix, un seul monde » a introduit l’expression « Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication » pour recommander des changements pour remédier aux inégalités dans les représentations médiatiques mondiales. La prolifération d’Internet, des médias sociaux et des technologies mobiles depuis le début du 21e siècle a généré un débat vigoureux sur les promesses et les dangers de la mondialisation.

Les spécialistes de la communication ont également interrogé « l’unité » des réseaux entre les individus, les familles, les enfants, les organisations, les communautés, les cultures, les systèmes médiatiques et les États-nations, entre autres. Plus récemment, des chercheurs ont exploré les implications communicatives des réseaux dans le cerveau humain ainsi que des réseaux d’humains et d’agents autonomes (robots, IA). Les réseaux offrent des métaphores, des théories et des outils analytiques évocateurs pour nous aider à comprendre les processus et les structures de communication qui sous-tendent un large éventail de domaines. Les chercheurs en communication ont déployé des approches de réseau pour comprendre l’éducation, les soins de santé, la durabilité, l’élaboration de politiques, ainsi que le travail et l’organisation. Ils ont sondé l’interaction entre les réseaux et le journalisme, la gouvernance des médias, la culture populaire, et mouvements sociaux. Les réseaux nous offrent également une perspective pour problématiser – et aborder – des problèmes tels que la fragmentation géopolitique d’Internet (« Splinternet »), les cyberattaques, la désinformation, l’exclusion, l’extrémisme, la haine, la marginalisation, l’oppression, la polarisation et le racisme. En plus de nous aider à réinventer notre engagement dans la mondialisation et les réseaux, les progrès technologiques stimulent de nouveaux modes informatiques de recherche intellectuelle aux côtés d’approches empiriques, interprétatives, discursives, rhétoriques et critiques plus établies. et mouvements sociaux. Les réseaux nous offrent également une perspective pour problématiser – et aborder – des problèmes tels que la fragmentation géopolitique d’Internet (« Splinternet »), les cyberattaques, la désinformation, l’exclusion, l’extrémisme, la haine, la marginalisation, l’oppression, la polarisation et le racisme. En plus de nous aider à réinventer notre engagement dans la mondialisation et les réseaux, les progrès technologiques stimulent de nouveaux modes informatiques de recherche intellectuelle aux côtés d’approches empiriques, interprétatives, discursives, rhétoriques et critiques plus établies. marginalisation, oppression, polarisation et racisme. En plus de nous aider à réinventer notre engagement dans la mondialisation et les réseaux, les progrès technologiques stimulent de nouveaux modes informatiques de recherche intellectuelle aux côtés d’approches empiriques, interprétatives, discursives, rhétoriques et critiques plus établies. marginalisation, oppression, polarisation et racisme. En plus de nous aider à réinventer notre engagement dans la mondialisation et les réseaux, les progrès technologiques stimulent de nouveaux modes informatiques de recherche intellectuelle aux côtés d’approches empiriques, interprétatives, discursives, rhétoriques et critiques plus établies.

Le thème invite à la recherche, à la réflexion et à la critique du discours « Un monde, un réseau‽ » dans les études de communication sur des questions comprenant (mais sans s’y limiter) les suivantes :

• Comment théorisons-nous et modélisons-nous des réseaux interdépendants imbriqués à de nombreux niveaux (des cellules du cerveau aux sociétés) pour mieux comprendre et permettre comment les processus et les structures de communication façonnent notre monde ?
• Comment les réseaux mondiaux organisent-ils et mobilisent-ils les contestations sociopolitiques en ligne et hors ligne ? Comment les réseaux de résistance, de solidarité et de contre-pouvoir à travers des formations régionales à la fois au-delà et sous l’État-nation peuvent-ils façonner « un autre monde » ?
• Comment les progrès de l’intelligence artificielle, de la robotisation, de l’Internet des objets, du génie génétique et des neurosciences, entre autres, contribuent-ils aux trajectoires futures des sociétés et des réseaux imprégnés d’algorithmes, au travail et dans les loisirs, dans le monde entier ?
• Comment les systèmes médiatiques – anciens et nouveaux – entretiennent-ils des réseaux de « publics intimes » et de « contre-publics » parmi les communautés du monde entier ?
• Comment et pourquoi certains réseaux infiltrent-ils les systèmes médiatiques grand public avec de la désinformation, de la propagande et de la haine alors que d’autres réseaux se retrouvent ignorés, censurés ou ciblés ?
• Comment les réseaux contribuent-ils aux images du Sud global produites et consommées dans le Nord global – et vice versa ? Comment ces asymétries façonnent-elles les inégalités dans nos réponses aux défis mondiaux tels que les pandémies et le développement durable ?
• Comment les réseaux peuvent-ils changer les expériences vécues – formation, mentorat, publication, co-rédaction et recrutement – des universitaires sous-représentés dans le monde dans le domaine de la communication ? Comment faire la quadrature du cercle de « l’unité » tout en favorisant la visibilité des positions minoritaires ? Que devons-nous faire pour décoloniser l’érudition en communication et lutter contre l’impérialisme méthodologique ? Comment étendre la notion de « Un seul monde » pour signaler également, de manière inclusive, « Tous nos mondes » ?

DIRECTIVES DE SOUMISSION POUR LE THÈME DE LA CONFÉRENCE ICA 2022 :

Toutes les soumissions de thèmes de conférence individuels et en panel doivent se concentrer sur la mondialisation et les réseaux et s’engager intellectuellement avec au moins deux divisions/groupes d’intérêts ; toutes les soumissions de thème de conférence doivent inclure un récit (maximum 100 mots) articulant cet engagement interdivision/groupe d’intérêt. De plus, toutes les soumissions sont encouragées à refléter la diversité en termes de région, d’ethnicité, de sexe et d’étape de carrière des contributeurs ainsi que de ceux cités. L’engagement avec d’autres disciplines universitaires (y compris celles au-delà des sciences sociales et humaines) et des entités non universitaires est également encouragé. Les soumissions sont invitées pour des présentations en personne ainsi qu’à distance provenant d’une réunion du hub régional ou individuellement.

NOUVEAU : Soumissions et présentations multilingues. Les soumissions sont invitées dans les langues préférées des universitaires. Des dispositions seront prises pour fournir des traductions automatisées ou manuelles à des fins de révision et pour le public. Si vous soumettez dans une autre langue que l’anglais, veuillez indiquer entre parenthèses le titre.

NOUVEAU : Les contributeurs des soumissions individuelles et des panels au thème de la conférence seront invités à auto-évaluer la diversité.Au moment de la soumission, les personnes qui cherchent à contribuer au thème de la conférence s’auto-évalueront : (i) dans quelle mesure la soumission se concentre sur une région spécifique du monde ou est mondiale dans sa portée ; (ii) la mesure dans laquelle la soumission fait référence et s’appuie sur des études diversifiées en termes de région, d’ethnicité, de sexe et d’étape de carrière ; (iii) la mesure dans laquelle les coauteurs (le cas échéant) reflètent la diversité en termes de région, d’ethnicité, de sexe, de stade de carrière, d’autres disciplines universitaires (y compris celles au-delà des sciences sociales et humaines) et d’entités non universitaires (par exemple, la société civile , gouvernement, industrie, ONG, décideurs). En plus de ce qui précède, les contributeurs à toutes les soumissions de thèmes de conférence seront invités à s’auto-évaluer, lors de la soumission, la mesure dans laquelle le volet dans son ensemble reflète la diversité en termes de région, d’ethnicité, de sexe, d’étape de carrière, d’autres disciplines universitaires (y compris celles au-delà des sciences sociales et humaines) et d’entités non universitaires (par exemple, la société civile, le gouvernement, industrie, ONG, décideurs). Ces auto-évaluations seront utilisées avec d’autres critères pour prendre des décisions concernant l’acceptation des soumissions.

Les soumissions sur le thème de la conférence du panel sont encouragées à : (i) présenter et/ou critiquer la recherche en communication interdivisionnelle en cours en rapport avec le thème de la conférence ; (ii) proposer l’élaboration d’un programme de recherche interdivisionnaire pertinent au thème de la conférence ; et/ou (iii) organiser une session « ciel bleu » pour les individus afin d’atelier sur les idées naissantes qui pourraient conduire au développement futur d’un programme de recherche interdivisionnaire pertinent au thème de la conférence.

En plus des soumissions qui seront présentées pendant la conférence, les contributeurs sont invités à soumettre des propositions d’ateliers thématiques pré et post-conférence qui pourraient être en personne, en ligne ou hybrides, à Paris et dans sa région ainsi que dans le monde entier. .

NOUVEAU : Exposition d’artefacts numériques sur le thème de la conférence: Les contributeurs sont invités à soumettre des « artefacts numériques » pertinents pour le thème de la conférence. L’exposition sera lancée en ligne au début de 2022 et se poursuivra après la conférence. Les soumissions peuvent prendre la forme d’œuvres d’art, de visualisations d’informations, d’histoires orales, d’art de la performance, d’installations artistiques, d’offres interactives, multimédias, 3D, de réalité augmentée et de réalité virtuelle qui mettent en évidence des aspects du thème de la conférence. La plate-forme d’exposition numérique offrira des opportunités de dialogue en ligne et sera récompensée par des prix spéciaux à l’échelle de l’ICA. Les soumissions doivent utiliser la plate-forme de soumission de la conférence principale et inclure un document d’un maximum de 100 mots décrivant l’artefact numérique soumis, y compris la modalité, la motivation de la pièce, les liens avec le « Un monde, un réseau » thème de la conférence et 1 à 2 images de l’artefact que vous pouvez partager. Veuillez également inclure une biographie (jusqu’à 100 mots par auteur). 

Les soumissions aux sessions thématiques doivent suivre toutes les directives générales proposées par l’ICA. Les propositions d’articles, de panels, de matériel et d’artefacts numériques, ainsi que d’ateliers pré- et post-conférence sur le thème de la conférence sont invités de tous les secteurs du domaine et seront évalués de manière compétitive par des évaluateurs anonymes sélectionnés par le comité du thème de la conférence. Les soumissions considérées comme ne répondant qu’aux intérêts d’une division ou d’un groupe d’intérêt plutôt que de la conférence dans son ensemble seront transmises à ce groupe pour examen. Les articles ou panels soumis au thème ne doivent pas être soumis simultanément pour examen à une division ou à un groupe d’intérêt.

Les propositions de panel sur le thème de la conférence doivent inclure une justification de 400 mots expliquant comment le panel s’intègre au thème de la conférence, une justification de 100 mots articulant comment le panel s’engage intellectuellement avec plusieurs divisions/groupes d’intérêt, ainsi qu’un résumé séparé de 150 mots de la justification figurer dans le programme de la conférence. .