[AAC] L’entreprise au Cameroun

L’entreprise reste un acteur essentiel dans toutes les économies. Elle a été au cœur des discussions théoriques, des postures politiques et des choix organisationnels sur la conduite de l’économie et de la société impliquant les tenants de l’économie de marché, de l’intervention de l’État et de leurs différentes déclinaisons. On peut partir du postulat que l’entreprise a traversé l’histoire du Cameroun, indifféremment des périodes qui la jalonnent. Les comptes rendus font par exemple état de commerces installés sur la côte et des rapports qu’ils entretenaient avec des marchands à l’intérieur du continent avant l’irruption impérialiste. La cour d’équité, instituée en 1856 pour réglementer le commerce entre Européens et Africains, renseigne sur l’existence de ces unités, mais aussi sur les changements provoqués dans ce domaine par l’arrivée d’entrepreneurs étrangers et d’entreprises étrangères. Les arrangements entre les détenteurs locaux du monopole commercial (les Duala essentiellement), les entrepreneurs européens (Woermann, Jantzen und Thormalen, etc.) et l’administration allemande en sont un témoignage. La période qui va de 1884 jusqu’à l’accession du pays à la souveraineté internationale en 1960 connaît une certaine vitalité entrepreneuriale (voir par exemple les recensions d’entreprises sur www.entreprises-coloniales.fr). La présence impérialiste est fondée sur le libéralisme économique favorable à l’implantation et la constitution d’entreprises privées. Après la Seconde Guerre mondiale, les formes d’intervention de l’État dans l’économie locale se diversifient, l’Angleterre expérimentant la constitution de sociétés d’État et la France de sociétés d’économie mixte.

Après ce moment, l’histoire de l’entreprise au Cameroun se complexifie avec la volonté de l’État d’investir sur tous les pans de l’économie nationale en y associant les entrepreneurs locaux. L’intervention économique de l’État, devenue de plus en plus systématique, génère alors des rapports ambivalents avec les investisseurs privés étrangers. L’intervention économique de l’État devient plus systématique après l’indépendance et la Réunification. La puissance publique se convainc dans ce contexte d’accroître son portefeuille d’entreprises. Entre 1960 et 1982, plus de 90 entreprises publiques sont créées dans tous les domaines de la vie économique, avec des investissements conséquents dans le secteur de la finance et des assurances (19 entreprises) et dans la constitution de sociétés de développement (18 entreprises). En 1987, on comptait près de 180 entreprises publiques au Cameroun. Le secteur privé a longtemps été voilé par la prédominance du secteur parapublic. L’une des conséquences de cette tendance a été d’ignorer l’entrepreneur et l’entreprise privés, essentiellement constituée de petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) ainsi que de nombreuses micro-entreprises informelles. La constitution de milieux d’affaires appuyés sur des liens familiaux devient de plus en plus perceptible. Cette réalité est vraie pour de grands groupes (Fotso, Fadil, Kadji, etc.), mais aussi pour ces micro-entreprises du secteur informel qui se structurent essentiellement autour de la cellule familiale du point de vue du capital et de la main-d’œuvre.

La crise des années 1980-90 a aussi constitué un moment captivant de la vie de l’entreprise au Cameroun. Au-delà de la morosité générale, elle a en effet eu des effets ambivalents sur les différentes catégories d’entreprises. Si l’entreprise publique s’en trouve fragilisée, l’entreprise privée profite de la libéralisation généralisée de l’économie. Pour sortir de la crise, l’État consent, entre autres mesures, à restructurer son secteur public. Cela a déterminé une partie encore peu explorée de l’histoire économique récente du Cameroun, faite de liquidation, de privatisation et de réhabilitation d’entreprises souvent présentées à leur création comme des fleurons de l’économie nationale. La permanence des organismes responsables des programmes de liquidation et de privatisation ainsi que de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic depuis le début des années 1990 indique bien que la remise à flot des entreprises publiques reste d’actualité afin qu’elles jouent pleinement leur rôle dans une économie à prédominance étatique, de fait. Depuis la libéralisation et la déréglementation de l’économie, le secteur privé reprend son essor. Mais celui-ci reste refréné par un climat des affaires morose. La volonté de l’améliorer durablement a débouché en 2009 sur l’opérationnalisation du Cameroon Business Forum, instance de dialogue entre l’État et les entreprises. Elle vient compléter le dispositif existant et qui implique les chambres consulaires, les organisations patronales, ainsi que l’administration fiscale, entre autres.

La mémoire de certaines de ces entreprises s’estompe, devenant presque anecdotique. La prudence qui entoure la gestion des autres entreprises, et qui se traduit dans l’inaccessibilité généralisée de leurs archives, concourt à faire d’elles des méconnues du grand public et des zones d’ombre de la recherche scientifique, toute chose qui entrave le façonnement de cultures d’entreprise au Cameroun.

L’idée générale de cette rencontre scientifique est de narrer, de décrire, de cartographier et de promouvoir les initiatives entrepreneuriales au Cameroun, depuis le XIXe siècle. Il s’agira d’abord de faire connaître ces entreprises qui ont servi à fabriquer le modèle économique camerounais ainsi que les réussites et échecs économiques nationaux, pour refuser l’oubli et entretenir la mémoire pour les jeunes générations ainsi que les générations futures. Il sera question ensuite d’évaluer leur apport au processus de développement économique et social du Cameroun. Il s’agira enfin de renouer avec la tradition de grandes rencontres scientifiques sur l’entreprise en Afrique, à l’instar du colloque tenu à Paris en 1981 sur « Entreprises et entrepreneurs en Afrique XIXe et XXe siècles », ou celui tenu à Douala en 1987 sur « Les secrets de la performance des entreprises publiques camerounaises ».

L’occasion sera aussi donnée de perpétuer la tradition de pluridisciplinarité en histoire économique, en faisant dialoguer l’histoire avec d’autres disciplines des sciences sociales et humaines à l’exemple de l’économie, des sciences de gestion, de la sociologie ou du droit, sur des questions tant conjoncturelles que structurelles. En ambitionnant de saisir l’entreprise dans une acception large, ce colloque devra servir à répondre à une question essentielle : où en est l’histoire des entreprises dans ce pays ? Une session sera par conséquent consacrée aux aspects historiographiques et méthodologiques de ce champ de recherche.

En donnant l’occasion aux participants de discuter de leurs travaux antérieurs ou en cours, les organisateurs jettent les bases de la mise en place d’un réseau national de recherche sur l’histoire des entreprises.

Axes

Les propositions devront porter sur des thématiques en rapport avec l’histoire des entreprises au Cameroun, dans une approche monographique ou sectorielle. Les grands axes suivants (non exhaustifs) seront explorés :

Axe 1 : Historiographie et littérature sur l’entreprise au Cameroun

  • Historiographie et littérature nationales
  • Historiographie et littérature internationales

Axe 2 : L’héritage du passé : l’entreprise au Cameroun pendant la période coloniale

  • L’entreprise à l’époque allemande
  • L’entreprise au Cameroun britannique
  • L’entreprise au Cameroun français

Axe 3 : L’entreprise au Cameroun depuis l’indépendance

  • Evolution du cadre réglementaire et juridique de l’entreprise
  • Les entreprises à capitaux publics et para publics
  • Les entreprises à capitaux privés
  • Les rapports entre les entreprises nationales et les entreprises étrangères
  • La crise économique et son impact sur l’entreprise camerounaise : entre libéralisation et réformes 
  • La sociologie de l’entreprise camerounaise post indépendance
  • Les structures d’encadrement des entreprises
  • Agencements et partenariats public-privés : les rapports entre l’entreprise et l’État, les syndicats et les organisations patronales
  • Les capitaines d’industrie au Cameroun (grands patrons d’entreprises) : trajectoires et œuvre

Axe 4 : Entreprise et innovation

  • Stratégies, management et performances des entreprises
  • Entreprise et résilience (crise économique internationale, crise sanitaire, conflits armées)
  • Entreprise et innovations internationales
  • Entreprise et promotion du Made in Cameroun
  • Femme et entreprise au Cameroun
  • Sociologie de l’entreprise au Cameroun
  • Psychologie de l’entreprise au Cameroun
  • Entreprise et irrationalité en contexte camerounais
  • Témoignages et partage d’expérience des acteurs

Méthodologie

Avec une vocation pluridisciplinaire, le colloque est ouvert à tous les chercheurs disposant d’une expérience sur la thématique de l’entreprise au Cameroun. Une place particulière sera accordée aux professionnels et acteurs de gestion des entreprises, pour lesquels l’Axe 4 du colloque a été spécialement dédié.

Le colloque est organisé autour de panels de présentation des communications et de tables rondes. Des sessions de trois à cinq communications pourront également être proposées par des équipes de recherche sur des questions spécifiques. De même, les chercheurs engagés dans une recherche longue ou les organisations soucieuses de partager leur culture d’entreprise avec le public pourront proposer des posters.

Par ailleurs, un atelier spécifique servira, en marge des communications, à lancer les activités de l’Initiative pour l’Histoire et la Culture d’Entreprise (IHCE) de l’ACAHES. Cette structure est dédiée à la rédaction de monographies d’entreprises afin de vulgariser l’histoire de celles-ci et de les inscrire durablement par ce moyen dans la mémoire collective.

Le colloque accepte un maximum de deux (02) communications par participant.

Inscription

L’inscription au colloque est régie par les modalités suivantes :

  • Communication simple : 30 0000 FCFA / 45 euros (non cumulables)
  • Communication équipe de recherche : 50 000 FCFA / 75 euros
  • Communication Entreprise sans soutien au colloque : 100 000 FCFA / 150 euros

Ces frais d’inscription inclus : le kit de participant, les pauses café et la participation gratuite à toutes les activités connexes.

Normes des propositions

Les communicateurs intéressés par le colloque sont appelés à adresser des propositions de communication d’une longueur maximale de 300 mots, en français ou en anglais, précédées d’un court résumé biographique comprenant :

  • noms et prénoms
  • titres ou grade
  • spécialité
  • attache institutionnelle
  • adresse e-mail
  • numéro de téléphone.

Le tout à l’adresse électronique suivante : acahesevenements@gmail.com

Les textes définitifs des communications devront se conformer aux normes suivantes :

  • Texte d’une longueur maximale de 15 pages (y compris les résumés, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques) précédé de la filiation complète de l’auteur (noms et prénoms, affiliation institutionnelle, grade ou titre, adresse email et numéro de téléphone)
  • Texte rédigé en caractère Times New Roman, taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Titre et sous-titres en minuscules
  • Graphiques et tableaux numérotés séquentiellement en chiffres arabes, appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en Times New Roman taille 10
  • Numéroter les parties du texte selon un classement simple à trois niveaux de titres au maximum (I, II, III….puis A, B, C….puis 1), 2), 3)…)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence
  • Les références bibliographiques sont incorporées dans le texte avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page entre parenthèses. Exemple : (Balanga, 1998) ou (Balanga, 1987 : 13) ou (Balanga, 1990, chap. 2)
  • Limiter les notes de bas page aux sources orales, d’archives et aux explications absolument nécessaires ; les numéroter consécutivement
  • Les références bibliographiques complètes figurent par ordre alphabétique à la fin du texte selon le modèle ci-après :

– Pour un ouvrage : Balanga L. (1991), Histoire de l’entreprise camerounaise Yaoundé, CLE.

– Pour un article : Balanga L. (1995), « Le facteur ethnique dans l’entreprise camerounaise », Revue camerounaise d’histoire économique et sociale,  N° 3, N° 2, Mars 2022, pp. 113-135.

– Pour un article dans un ouvrage : Balanga L. (1988), « Examen de quelques problèmes économétriques de l’Afrique noire » in Inankow P. et Nemour A. (éds), Stratégies de développement comparée en Afriques, Paris, L’Harmattan, pp. 157-164.

Calendrier

  • Lancement de l’appel  30 Novembre 2022
  • Date limite de réception des propositions 15 Mars 2023

  • Notification aux contributeurs 30 Mars 2023
  • Réception des communications 31 Juillet 2023
  • Tenue du colloque 15 – 17 Novembre 2023
  • Parution envisagée des actes Février 2024

Comité scientifique

  • TSAFACK NANFOSSO Roger (Université de Dschang),
  • AVOM Désiré (Université de Yaoundé 2),
  • ABENA ETOUNDI Mathieu Jérémie (Université de Yaoundé 1),
  • ATANGANA Henri (Université de Yaoundé 2),
  • AWANG OLLONG Kingsley (The University of Bamenda),
  • BONONO Cécile René (Université de Yaoundé 2),
  • CANUTE NGWA (The University of Bamenda),
  • DIKOUME Albert-François (Université de Douala),
  • DJOFACK Sidonie (Université de Yaoundé 2),
  • DONG MOUGNOL Gabriel (Université de Yaoundé 1),
  • EBALE MONEZE Chandel (Université de Yaoundé 1),
  • EBALE Raymond (Université de Yaoundé 1),
  • ELOUNDOU Jules (Université de Yaoundé 1),
  • ESSOMBA Philippe Blaise (Université de Yaoundé 1),
  • FOUELEFACK TSAMO Christian (Université de Dschang),
  • KENECK MASSIL Joseph (Université de Yaoundé 2),
  • KOUOSSEU Jules (Université de Dschang),
  • KOUFAN MEKENE Jean (Université de Yaoundé 1),
  • KUM FUH Georges (Université de Yaoundé 1),
  • LIMI KOUOTO Hibrahim (Université de Yaoundé 2),
  • MBALLA ATANGANA Yves (Université de Yaoundé 2),
  • MIGNAMISSI Dieudonné (Université de Yaoundé 2),
  • MELINGUI Norbert Aimé (Université de Douala),
  • MOUNGOUN Sabine Patricia (Université de Yaoundé 2),
  • MVELE Sigismond Hervey (Université de Douala),
  • MVESSOMBA Adrien Edouard (Université de Yaoundé 1),
  • NDJOCK NYOBE Pascal (Université de Douala),
  • NGOUFO SOFANG Théodore (Université de Dschang),
  • NGUIHE KANTE Pascal (Université de Dschang),
  • NKAKENE MOLU Laurence (Université de Yaoundé 2),
  • NLOM (Université de Douala),
  • NNA NTIMBAN Albert (Université de Yaoundé 1),
  • NOUMBISSIE Adrien (Université de Yaoundé 1),
  • Françoise OKHA EFOGO (Université de Yaoundé 2),
  • ONDOUA BIWOLE Viviane(Université de Yaoundé 2),
  • POKAM KAMDEM Williams (Université de Dschang),
  • TAKOR Nixon (The University of Bamenda),
  • TANGA ONANA Joseph (ENS de Yaoundé),
  • TASSOU André (Université de Yaoundé 1),
  • TEDONGMO TEKO Henri (Université de Yaoundé 1), 
  • MVELLE Sigismond (Université de Yaoundé 2),
  • WANYAKA BONGFEN Virginie (Université de Yaoundé 1).

Comité d’organisation

Président d’honneur : Pr DIKOUME Albert François (Université de Douala)

Co-Présidents : Pr TANGA ONANA Joseph (Président ACAHES – ENS de Yaoundé)

Pr AVOM Désiré (Doyen FSEG Université de Yaoundé 2)

Vice-présidents : Pr KOUOSSEU Jules (Université de Dschang)

Pr ABENA ETOUNDI Mathieu Jérémie (Université de Yaoundé 1)

Coordonnateurs scientifiques : Pr EBALE Raymond (Université de Yaoundé)

Pr POKAM William (Université de Dschang)

Trésorière : Dr OBE Huguette Sandrine (ENS de Yaoundé)

Commissaires aux comptes : Dr NOPOUDEM Jules (ENS de Yaoundé)

Dr ONANA NGA Ferdinand (Université de Douala)

Dr ZO’OBO Yannick  (Université de Douala)

Dr MBARGA MESSOMO Jeanne (Université de Yaoundé 1)

Relations publiques/communication : Dr ZOA Yves Barthélémy (Université de Douala)

Membres : Pr ELOUNDOU Jules, Pr MELINGUI Norbert Aimé, Pr KUM Georges FUH, Pr NDJOCK NYOBE Pascal, Pr FOUELEFACK TSAMO Christian, Dr NWAHA Séverin, Dr ESSOMO NGOSSIA Patrick, Dr ABISSI Rose, Dr BEGOUMENIE Bertrand, Dr MENGUE ME NDONGO Paulin, Dr JUMBAM TARDZENYUY Charles

Secrétariat technique : Pr FOUELEFACK TSAMO Christian (Chef), YALLA Umaru, AYINA NGONO Honorine, Darlan Christophe NTYAME, DIFOR EWANE David, DONG RIM Daniel Ledoux, FOGANG KONTCHEU Luc, KEUGNI Séverine, MEDJO MEDJO Nathalie, MELI Séquier Daniel, NDEFFO SIMO Alfred, EMVANA Jean Daniel, TSIMI ENOAH Claude, YOUMENI Abdougani, VIANG VIANG Junior, ABANG MBARGA Nicolas

Personnes à contacter

  • Pr EBALE Raymond 696 325 845 / 678 571 491 (raymondebale@gmail.com)
  • Pr KOUOSSEU Jules 699 813 580 / 678 193 806 (jkouosseu@gmail.com)
  • Dr NOPOUDEM Jules 676 071 910 (julesnopoudem@gmail.com)
  • Dr ONANA Ferdinand 696 269 387 (onana_ferdinand@yahoo.com)
  • Dr ZOA Yves Barthélémy 699 360 342 (zoaateba@yahoo.fr)

Bibliographie indicative

Aerts J.-J. (2000), L’économie camerounaise : un espoir évanoui, Paris, Karthala.

Anonyme, Entreprises et entrepreneurs en Afrique XIXe et XXe siècles : actes du colloque organisé en décembre 1981, Paris, L’Harmattan, 1983.

Assiga Ateba E.M. (2009), Économie des entreprises publiques au Cameroun, Presses universitaires d’Afrique.

Atangana M.R. (2001), « Mythes et réalités de l’investissement privé en Afrique noire française : le cas du Cameroun dans les années 1940 et 1950 », Revue canadienne des études africaines, vol.35, n° 1, pp.1-31.

Bersinger S. (2017), L’entreprise, pour mieux la connaître, Paris, L’Harmattan.

Ellis S., Fauré Y.A. (1995), Entreprises et entrepreneurs africains, Paris, Karthala.

Essombe Edimo Nya Bonabebe J-R. (2015), Douala et la répartition spatiale des entreprises,

Polarisation et fragmentation, Paris, L’Harmattan.

Etoga Eily F. (1971), Sur les chemins du développement : essai d’histoire des faits économiques du Cameroun, Yaoundé, CEPMAE.

Fonkika Dinven V. (2015), L’entreprise camerounaise, un frein à l’émergence, Paris, L’Harmattan.

Hugon P., Analyse du sous-développement en Afrique noire. L’exemple de l’économie du

Cameroun, Paris, PUF, 1968.

Mboua E. (2016), L’éthique de l’entreprise, Paris, L’Harmattan.

Ondoua Biwole V. et Tcheuwa J.-C. (dir.), Lois sur les établissements et entreprises publics au Cameroun : innovations et reculades, Yaoundé, Afrédit, 2018.

Pokam Kamdem W. (2021), L’énergie au Cameroun au XXe siècle : entre la puissance publique et les entreprises, une histoire intriquée, Berne, Peter Lang.

Tchacounte Lengue C. (2011), Les privatisations en Afrique : l’exemple du Cameroun, Paris, L’Harmattan.

Tedga P. J. M. (1990), Entreprises publiques, État et crise au Cameroun : faillite d’un système, Paris, L’Harmattan.

Touna Mama (1996), Crise économique et politique de déréglementation au Cameroun, Paris, L’Harmattan.

Traore B. (2017), Gouvernance d’entreprise en Afrique, Guide de l’administrateur et du directeur

général, Paris, L’Harmattan,.

Warnier J. P. (2000), L’esprit d’entreprise au Cameroun, Paris, Khartala.

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