[Nouvelle date de soumission AAC] Matérialité(s) et formes sociales : objets, machines, mémoires

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Date de soumission de proposition reportée au 3 janvier 2020

Rennes, 25-27 mars 2020

Colloque international
en Sciences de l’Information et de la Communication

co-organisé par les laboratoires
PREFICS (Université Rennes 2) & GERiiCO (Université de Lille)

Objectifs du colloque

Les recherches sur les relations entre les entités matérielles (incluant les lieux, bâtiments, outils, machines, dispositifs numériques, objets connectés, outils de gestion, de simulation et de pilotage del’activité…) et l’agencement des actions individuelles et collectives sont extrêmement dispersées entre diverses disciplines. Elles mobilisent des problématiques et théories qui sont parfois influencées par les multiples utopies et prédictions qui visent, pour des raisons diverses – idéologiques, politiques ou commerciales – à mettre en émerveillement ou en prévention les différentes catégories d’acteurssociaux. Cet effet est particulièrement manifeste dans la transformation numérique des sociétés.

Nous souhaitons ouvrir, pour l’ensemble des chercheurs en sciences de l’information-communication et pour tous les chercheurs intéressés, un débat et des échanges sur le statut épistémologique et pratique des objets et des machines. Quels que soient leurs dimensions et leurs usages, noussuggérons qu’ils constituent des dispositifs de cristallisation des mémoires de multiples logiquesd’actions individuelles et collectives : ils permettant d’agir, avec des chances raisonnables de succès, dans un monde et des contextes dont nous ne connaissons finalement pas grand-chose et qui doiventen permanence faire l’objet de mises en sens.

Le présent colloque vise ainsi à interroger la matérialité du social dans ses liens avec l’activité humaine. Il s’agira en particulier de s’intéresser à la nature des matérialités en présence (objets, outils, artefacts, machines…) comme agencements venant à la fois contraindre et habiliter les actions collectives. Ladémarche engagée s’inscrit en rupture avec des approches tendant à réifier le monde matériel ettechnique et par là-même à le séparer du monde social, tout comme avec celles se réclamant d’une

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hypothétique « dématérialisation », notamment au travers des technologies numériques, qui peuventau contraire être considérées comme participant d’une hyper matérialisation. Les conceptions sous- jacentes à nombre de ces approches sont idéalistes ou dualistes. Idéalistes, elles considèrent de quelques façons que les machines, les artefacts créés par les sociétés humaines sont de purs produitsde l’esprit, des projets imaginés et mis en œuvre, mais qui n’ont pas vraiment d’inscription matérielle héritée. Dualistes, elles considèrent que les créations de l’humanité – objets et machines diverses, technologies, logiciels et dispositifs de calculs, de simulations et de mémoires, etc. – lui sont séparées, voire opposées ; elles seraient « non humaines ».

Il s’agit également de prolonger les perspectives sociotechniques où l’on souligne le potentiel de structuration et la puissance d’organisation des éléments matériels, le fait qu’ils agissent, guident l’action et font agir, sans que soient véritablement questionnés la nature des matérialités en présence,leur origine et leur mode d’intervention dans l’action. Les modalités d’organisation du social sontfréquemment étudiées en questionnant les dimensions symboliques qui équipent, accompagnent, médiatisent, justifient l’action individuelle et collective. Il en va ainsi des règles et des normes qui cadrent et orientent les actions, comme des négociations, contournements et braconnages dont ellesfont l’objet. Mais interpréter, penser, agir, mémoriser, communiquer, constituent des actes indissociables des formes matérielles qui les rendent possibles. La construction du sens dépend largement du couplage cortex-silex (Leroy-Gourhan, 1943) ainsi que de la distribution de l’intelligenceet de la cognition dans des équipements matériels. « L’in-formation » est à la fois et indissociablement mise en forme et mise en sens. Ainsi, les productions « symboliques » sont toujours inscrites dans des environnements et des supports matériels (tablettes cyrilliques, parchemins et livres, vibrations,signaux électriques, systèmes informatiques, encre, pixels, espaces et formes matérielles diverses…) qui les structurent et qu’elles forment.

Comment penser le lien entre les dimensions matérielle, sociale, conceptuelle, projective, et leurs relations aux activités humaines individuelles et collectives ? Comment, dans ce cadre, se construit et co-construit le sens des actions ? Quelles formes prend la communication (et plus largementl’information-communication) dans ces différentes situations où se jouent des rapports de pouvoir etd’influence, des gouvernementalités ? Il ne s’agit pas tant, en effet, de savoir à quoi servent les objetsmatériels, quels sont leurs usages et leurs limites, que de comprendre comment ils jouent un rôle actif dans les processus sociaux. L’ensemble des phénomènes communicationnels sont impliqués, qu’il s’agisse des échanges verbaux, langagiers et argumentés, des émotions et affects, des rites d’interactions, des récits et des discours, et bien sûr des dispositifs info-communicationnels, assurant les médiations entre domaines et acteurs du social.

L’identification de différents régimes de matérialité et d’action collective, ainsi que de leurs modalités de stabilisation, constitueront l’un des enjeux du colloque. Le concept de « forme sociale » offre un cadre intégrateur pour saisir les régimes de pratiques sociales et de matérialités en présence et leurs liens avec les processus informationnels et communicationnels. Selon Simmel (1908), la notion de forme renvoie à une action réciproque des éléments du social par laquelle ceux-ci se constituentprécisément en unité. L’accent n’est pas mis sur les finalités des actions humaines, mais sur lesmodalités relationnelles (conflit, domination, concurrence, accord…) par lesquelles ces finalités se constituent à la faveur d’activités et qui, in fine, forment ce que l’on appelle une société. La pérennitéde ce lien n’est jamais acquise définitivement, mais construite collectivement, toujours susceptible d’être remise en question. Il se cristallise dans des modes dominants à un moment donné qui, parmimétisme et jeux d’influences, jouent un rôle d’entraînement et produisent de l’institution. Desvisions du monde, des idéologies, des pratiques sociales parfois tacites, routinières, reposant sur des ajustements non verbaux liés à une interprétation conventionnelle des situations, des objets, des techniques, des outils-méthodes – donc de la matérialité – entrent en jeu, assurant les stabilisations temporaires sans que leur rôle soit toujours consciemment perçu par les acteurs en présence. Nousformulons ainsi l’hypothèse selon laquelle l’identification de régimes de matérialité et d’action

collective pourrait, elle aussi, être envisagée dans la perspective d’un questionnement en termes de formes sociales.

Les questions soulevées sont à l’évidence complexes et il ne s’agira pas de les aborder toutes dans le cadre de ces journées. L’enjeu sera néanmoins, dans la mesure du possible, d’en faire l’inventaire etde commencer à les conceptualiser. Il s’agira notamment de saisir de quelles façons les sciences del’information et de la communication peuvent enrichir leurs problématiques en affrontant cesquestions et de comprendre comment cette discipline, dans ses multiples approches, se situe notamment vis-à-vis des approches d’autres disciplines scientifiques : anthropologie, sociologie,psychologies, sciences de gestion, sciences cognitives, sciences des techniques et de l’artificiel…

Axes de réflexion

Nous proposons d’articuler ce colloque autour de trois grandes dimensions de la construction du social et des formes, reliant matérialités, pratiques info-communicationnelles et dynamiques d’organisation.

1. Penser et comprendre : archéologie des concepts de forme, dispositif, objet, machine, mémoires

Le premier enjeu du colloque consistera à opérer un cadrage théorique interrogeant la mise en relation entre formes sociales, matérialité et information-communication. La notion de matérialité est fréquemment appréhendée en sociologie, en philosophie des techniques, en anthropologie et en SIC au travers de différentes notions partielles, renvoyant aux « objets », aux « artefacts », aux « traces », aux « outils », aux « équipements », aux « documents », etc. La liste n’est pas exhaustive, sachant queces éléments sont eux-mêmes réinscrits dans des notions englobantes telles que les « dispositifs » oul’imbrication de « formes » associées à des épithètes variés (formes organisationnelles, objectales,artefactuelles…). Il paraît important d’effectuer une généalogie de ces différentes notions et de lamanière dont elles sont mobilisées pour penser le monde de manière sociotechnique, ainsi que de leurs articulations conceptuelles dans une perspective info-communicationnelle. La matérialité seradonc discutée par déconstruction d’un concept dont la portée heuristique tient à l’analyse, en sciences de l’information et de la communication, de ses variations sémantiques et de ses manifestationssémio-pragmatiques.

2. Agir et organiser l’agir : objets, machines, pratiques, médiations sociotechniques, routineset actions collectives.

L’objectif du colloque étant d’interroger la matérialité du social dans ses liens avec l’activité humaineet dans sa capacité à construire du collectif (donc à contribuer à l’élaboration de formes sociales, à leurs dynamiques, à leurs remises en cause), la question des agencements de l’activité collective apparaît centrale. Elle pose la question de la qualification des entités engagées, qu’il s’agisse« d’individus », de « collectifs », « d’acteurs », de sujets et des situations dans lesquelles ils interviennent et qu’ils construisent. Le rôle des éléments matériels dans ce cadre et la nature de leurparticipation à la construction de ces collectifs paraissent tout à fait essentiels. Ce sont des actants certes, mais comment « agissent-ils » ? Comment s’inscrivent-ils dans des dynamiques relationnellesavec d’autres êtres ? Comment prennent-ils place au sein d’actions « à plusieurs » opérant unecoordination par un tiers extérieurs, d’actions « communes » coopératives ou d’actions « ensemble »reposant sur des ajustements pragmatiques (Livet, Thévenot, 1994) ? Les implications sont ici à la fois théoriques et empiriques, et posent la question de la co-construction du sens des situations et desactions. Loin de l’idée selon laquelle le développement du numérique entraînerait une disparition des supports au profit de contenus et d’agencements liés à une « main invisible », l’approche par lamatérialité réhabilite la dimension relationnelle du social comme processus de transformation etd’interprétation des informations, des connaissances, de l’agir collectif.

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3. Faire sens : corps, matérialités, signes, émotions, formes sémiotiques et infra-symboliques.

Les questions de perception, d’interprétation, de capacité à produire, coproduire et partager du sens sont centrales dans l’analyse des régimes de matérialité et d’action collective, ainsi que des formes sociales où ils s’inscrivent et qu’ils construisent. Les représentations émergent de la rencontre entrematérialités et pratiques collectives, qu’elles soient indicielles, iconiques ou symboliques. Cettequestion socio-sémiotique se retrouve dans les interactions et dans les discours, ainsi que dans les univers de signes, de sens et d’actes qui forment l’organisation du social. L’image, dans la diversité desformes de « représentation » (cartographies et visualisations informatisées), invite ainsi à ne pas considérer seulement des objets constitués, mais à étudier la « fabrique » de ces objets pour enapprécier mieux encore la dimension artefactuelle ou l’agentivité.

Par ailleurs, la relation aux dispositifs et aux instruments relève d’une activité régulée et rationalisée,empruntant à des dimensions émotionnelles et sensibles (Martin-Juchat, 2014 ; Bencherki, 2016).L’organisation de la vie sociale (privée et professionnelle) opère dans le cadre d’interactions médiéespar des objets connectés, où la technique oriente les ressentis. Dans ce cadre, les questions du corps, du bien-être, du désir et de la souffrance, des émotions, des perceptions par rapport à la matérialitéet aux constructions collectives, de leur valorisation dans une « économie de l’attention » sont vives ; et le rôle de l’infra-symbolique (Taylor & Van Every, 2000) dans les dynamiques relationnelles y est central.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

AUGÉ, M.,1988. Le Dieu objet. Paris, Flammarion.

HALBWACHS, M., 1925. Les Cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel.

BENCHERKI, N., 2016, How things make things do things with words, or how to pay attention to what things have to say.Communication Research and Practice, 2. DOI: 10.1080/22041451.2016.1214888

BLANDIN, B., 2002, La construction du social par les objets, Paris, PUF.
BONNOT, T., 2015, « La biographie d’objets : Une proposition de synthèse », Culture & Musées, 25, p. 165-183.

BOUSSARD, V., 2007, Sociologie de la gestion. Les faiseurs de performance, Belin, coll. «Perspectives sociologiques ».

BOYER, R., 1986, La Théorie de la régulation: une analyse critique, Paris, La Decouverte.

CASEMAJOR, N., 2014, « Matérialisme numérique et trajectoires d’objets : les artefacts numériques en circulation », French Journal For Media Research [en ligne], Full texts/Numéros en texte intégral, 1/2014, mis à jour le : 28/02/2018, URL : https://frenchjournalformediaresearch.com:443/lodel-1.0/main/index.php?id=263.

CONEIN, B. ; DODIER, N. ; THEVENOT, L., 1993, Les objets dans l’action : de la maison au laboratoire, Editions del’EHESS.

COOREN, F., 2010, « Ventriloquie, performativité et communication, ou comment fait-on parler les choses », Un tournant performatif ? Retour sur ce que « font » les mots et les choses : Prendre le pli des techniques, Vol 28 –163, Réseaux, p. 33-54.

DELCAMBRE, P., 2016, « Formes communicationnelles et opérations sociales : une approche par les échanges au travail (des échanges en travail) », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 9 | 2016, mis en ligne le 01 septembre 2016. URL : http://rfsic.revues.org/2092 ; DOI : 10.4000/rfsic.2092

FONTANILLE, J. ; ZINNA, A., (dir.), 2005, Les objets au quotidien, Limoges, PULIM.
GESLIN, P. 2002, « Les formes sociales d’appropriations des objets techniques,ou le paradigme

anthropotechnologique »,ethnographiques.org, Numéro 1 – avril 2002 [en ligne].
GROLEAU, C. ; MAYÈRE, A., 2007, « L’articulation technologies – organisations : des pistes pour une approche

communicationnelle », Communication et organisation, 31 | 2007, p.140-163.
HOSKINS, J., 2006, « Agency, biography and objects », in Handbook of Material Culture, Chris Tilley et al.

(dir.), Londres : Sage Publications, p. 74-84.
JEANNERET, J. ; SOUCHIER, E., 1999, « Pour une poétique de l’écrit d’écran, Xoana, 6, p. 97-107.

JEANNERET, Y., 2007, Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ?, Lille, Presses universitaires du Septentrion.

JULIEN, M-P. ; ROSSELIN, C., 2005, La Culture matérielle. Paris, La Découverte.

LE MOENNE, C., 2013, « Entre formes et normes. Un champ de recherches fécond pour les SIC », Revue françaisedes sciences de l’information et de la communication [En ligne], 2, mis en ligne le 01 janvier 2013

LEROY-GOURHAN, A., 1943, L’homme et la matière, Albin Michel

LICOPPE, C., (dir.), 2010, « Un tournant performatif ? Retour sur ce que « font » les mots et les choses », Réseaux,vol. 28, n°163.

LIVET P. ; THEVENOT L., 1994, « Les catégories de l’action collective », in Orléan A (dir.), Analyse économique des conventions. Presses universitaires de France, Paris, p. 139-168

MARTIN-JUCHAT, F., 2014, « Communication et culture marchande : l’illusion structurelle des logiques modernesd’enchantement affectif », in A. Braito et Y. Citton, (dir.), Technologies de l’enchantement. Pour une histoire multidisciplinaire de l’illusion, PUG, p. 281-293.

SIMONDON, G., 2001[1958], Du mode d’existence des objets techniques. Paris, Aubier.
TAYLOR, JR ; VAN EVERY,EJ, 2000, The Emergent Organization: Communication As Its Site and Surface, New

Jersey, Lawrence Erlbaum Associates, Inc.
THÉVENOT, L., 1986, « Les investissements de forme », in Thévenot (L.), dir., Conventions économiques, Paris,

Cahiers du Centre d’études de l’emploi, 29, p. 21-71
ZINNA A., 2010, « À quel point en sommes-nous avec la sémiotique de l’objet ?, Objets & Communication », MEI,

Médiation et Information, n°30-31, en ligne.

MODALITES DE PROPOSITION DE COMMUNICATION

Pour ces trois axes, les propositions de communication pourront être fondées sur des recherches empiriques récentes et achevées. Des réflexions épistémologiques ou méthodologiques appuyées sur des exemples de terrain sont également bienvenues.

Les propositions de communication de 5 000 signes maximum (espaces compris) comporteront untitre, l’axe retenu, trois mots clés, cinq à huit références bibliographiques. Elles seront renduesanonymes. Sur un document distinct et joint, les titres, axe et mots clés seront complétés d’uneprésentation du ou des auteurs (Nom, prénom, institution, laboratoire, adresse mail). Les propositions sont à envoyées au format Word (.docx) aux responsables scientifiques :

Jean-Luc BOUILLON : jean-luc.bouillon@univ-rennes2.frPatrice DE LA BROISE : patrice.de-la-broise@univ-lille.fr

La sélection des propositions sera réalisée en double aveugle par les membres du comité scientifique. Ces derniers pourront envoyer une proposition qui sera évaluée, elle aussi, en double aveugle.

Critères de sélection :

  1. Apport scientifique et originalité de la contribution /10

  2. Explicitation convaincante des ressources théoriques mobilisées/10

  3. Exposition de la recherche et des méthodes utilisées/10

  4. Clarté du propos et qualité rédactionnelle /10.

Les actes seront publiés sur Hal. Un ouvrage collectif à partir de textes retenus sera publié dans l’annéequi suit.

Calendrier

Envoi des propositions : 10 novembre 2019
Retour d’évaluation : 20 décembre 2019
Confirmation par les auteurs de la livraison du texte et de la présence au colloque : 20 janvier 2020Remise du texte complet (30 000 signes maximum) : 20 février 2020
Colloque : 25-27 mars 2020

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Comité scientifique (en cours de finalisation)

Abderrahmane AMSIDDER, LARLANCO, Université Ibn Zohr Stéphane BENASSI, GERiiCO, Université de Lille
Marie BÉNÉJEAN, PREFICS, Université Rennes 2
Dominique BESSIERES, PREFICS, Université Rennes 2 Philippe BONFILS, Université de Toulon

Emilie BOUILLAGUET, PREFICS, Université Rennes 2 Jean-Luc BOUILLON, PREFICS, Université Rennes 2 Maryse CARMES, DICEN, CNAM
Nathalie CASEMAJOR, INRS, Montréal

Andrea CATELLANI, LASCO, Université Catholique de Louvain-la-Neuve Olivier CHANTRAINE, GERiiCO, Université de Lille
Bruno CHAUDET, PREFICS, Université Rennes 2
Stéphane CHAUDIRON, GERiiCO, Université de Lille

François COOREN, Université de Montréal
Christiana CONSTANTOPOULOU, Université Panteïon d’Athènes
Fathallah DAGHMI, MIGRINTER (UMR CNRS 7301), Université de Poitiers Simona DE IULIO, GERiiCO, Université de Lille
Patrice DE LA BROISE, GERiiCO, Université de Lille
David DOUYÈRE, PRIM, Université de Tours
Jean-Claude DOMENGET, Elliad, Université de Franche-Comté
Olivier GALIBERT, CIMEOS, Université de Bourgogne
Elizabeth GARDÈRE, MICA, Université de Bordeaux Montaigne
Sylvie GROSJEAN, Université d’Ottawa
Florian HEMONT, PREFICS, Université Rennes 2
Anne-France KOGAN, PREFICS, Université Rennes 2
Susan KOVACS, GERiiCO, Université de Lille
François LAMBOTTE, LASCO, Université Catholique de Louvain-la-Neuve-Mons Christian LE MOENNE, PREFICS, Université Rennes 2
Catherine LONEUX, PREFICS, Université Rennes 2
Fabienne MARTIN-JUCHAT, Université Grenoble Alpes
Anne MAYÈRE, CERTOP, Université de Toulouse
Widad MUSTAFA EL HADI, GERiiCO, Université de Lille
Sylvie PARRINI-ALEMANNO, DICEN, CNAM
Marcela PATRASCU, PREFICS, Université Rennes 2
Florence RIO, GERiiCO, Université de Lille
Claire SCOPSI, DICEN, CNAM
Cécile TARDY, GERiiCO, Université de Lille
Florence THIAULT, PREFICS, URFIST, Université Rennes 2
Jacques WALTER, CREM, Université de Lorraine
Khadija YOUSSOUFI, LARLANCO, Université Ibn Zohr.
Manuel ZACKLAD, DICEN-IDF, CNAM
Alessandro ZINNA, LARA-SEPPIA, Université Toulouse Jean Jaurès

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