[Enquête] Une dégradation des conditions de travail des enseignants-chercheurs et de leur santé ?
Les enseignants-chercheurs titulaires apparaissent aux yeux du grand public et de nombreux politiciens et journalistes comme une catégorie plutôt privilégiée. Supposés être bien payés et avoir beaucoup de temps libre, ils forment une profession qui devrait sans doute ne pas se plaindre de son sort.
Pourtant, de nombreux collègues expriment de plus en plus souvent une profonde insatisfaction face à ce qu’ils et elles vivent comme une dégradation de leurs conditions de travail. Sentiment d’absurdité face à une gestion bureaucratique omniprésente ; sentiment d’aliénation face à une perte de sens de nos missions imposée par les hiérarchies ; sentiment de détérioration des conditions d’enseignement et/ou de recherche ; sentiment de pression temporelle constante et de tensions croissantes par accumulation des charges (souvent jugées indues) ; sentiment d’abolition inéluctable entre temps de la vie professionnelle et vie privée…
Cela peut déboucher chez certains collègues sur des symptômes physiques et/ou psychiques qui mettent en jeu leur santé, le mot burn out circulant parfois entre eux. Les chercheurs et enseignants-chercheurs titulaires sont-ils/elles nombreux à être professionnellement insatisfaits voire malheureux, au point de voir leur équilibre de santé remis en cause ?
Ce questionnaire a vocation à se diffuser dans l’ensemble des disciplines et des communautés académiques afin d’essayer d’évaluer l’ampleur de ces maux. Une souffrance au travail s’installe-t-elle dans le monde académique ? Si oui, quelles formes prend ce phénomène ? Est-ce une situation admise par la majorité ? Est-elle bien reconnue par les hiérarchies ? Ou cela est-il encore trop souvent passé sous silence car vécu comme peu avouable ?
Merci donc de l’intérêt que vous voudrez bien porter à ce questionnaire en ligne, en le remplissant intégralement, mais aussi en le faisant tourner dans vos collectifs. Plus vous serez nombreux à répondre (idéalement plusieurs milliers) plus cette enquête sera significative pour établir le bon diagnostic et le rendre public sur des supports ouverts.
Merci d’avance pour votre précieuse participation
Arnaud Mercier, Professeur en information-communication, CARISM / université Paris 2-Assas
Nathalie Pinède, Maîtresse de conférences en information-communication, MICA / université Bordeaux Montaigne
Pourtant, de nombreux collègues expriment de plus en plus souvent une profonde insatisfaction face à ce qu’ils et elles vivent comme une dégradation de leurs conditions de travail. Sentiment d’absurdité face à une gestion bureaucratique omniprésente ; sentiment d’aliénation face à une perte de sens de nos missions imposée par les hiérarchies ; sentiment de détérioration des conditions d’enseignement et/ou de recherche ; sentiment de pression temporelle constante et de tensions croissantes par accumulation des charges (souvent jugées indues) ; sentiment d’abolition inéluctable entre temps de la vie professionnelle et vie privée…
Cela peut déboucher chez certains collègues sur des symptômes physiques et/ou psychiques qui mettent en jeu leur santé, le mot burn out circulant parfois entre eux. Les chercheurs et enseignants-chercheurs titulaires sont-ils/elles nombreux à être professionnellement insatisfaits voire malheureux, au point de voir leur équilibre de santé remis en cause ?
Ce questionnaire a vocation à se diffuser dans l’ensemble des disciplines et des communautés académiques afin d’essayer d’évaluer l’ampleur de ces maux. Une souffrance au travail s’installe-t-elle dans le monde académique ? Si oui, quelles formes prend ce phénomène ? Est-ce une situation admise par la majorité ? Est-elle bien reconnue par les hiérarchies ? Ou cela est-il encore trop souvent passé sous silence car vécu comme peu avouable ?
Merci donc de l’intérêt que vous voudrez bien porter à ce questionnaire en ligne, en le remplissant intégralement, mais aussi en le faisant tourner dans vos collectifs. Plus vous serez nombreux à répondre (idéalement plusieurs milliers) plus cette enquête sera significative pour établir le bon diagnostic et le rendre public sur des supports ouverts.
Merci d’avance pour votre précieuse participation
Arnaud Mercier, Professeur en information-communication, CARISM / université Paris 2-Assas
Nathalie Pinède, Maîtresse de conférences en information-communication, MICA / université Bordeaux Montaigne
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