Un petit ouvrage (97 pages) facile à lire, pour continuer un travail de culture en SHS : ici de l’économie politique articulée à l’Economie de la régulation et proposant une réactualisation des analyses du Capitalisme cognitif (Moulier Boutang 2007) dans les années 2010-2012. Donc un ouvrage pris dans un ensemble de travaux qui s’intéressent aux transformations politiques des économies numériques.
Un engagement militant daté et intéressant, des analyses d’économie politique « italienne » débouchant sur la préférence pour le « droit du choix du travail » (et pas le droit au travail) et sur la proposition argumentée et chiffrée –pour l’Italie- d’un revenu universel inconditionnel.
Une réflexion « marxienne » sur le travail, l’exploitation de la subjectivité, « la vie mise au travail ». Avec un appui sur Foucault, et plus encore Deleuze, pour estimer que l’on est dans un âge de « biopouvoir » et de société de contrôle.
De quoi essayer de se situer et discuter : car si on poursuit des recherches sur les communications de travail ou sur leur management et les transformations organisationnelles en cours, quels liens et quels ponts faire avec ces approches socio-économiques ou d’économie politique ?